The Flame in the Flood

Dans ce jeu indé mélangeant survie, aventure et exploration, vous incarnez une jeune femme nommée Scout, accompagnée de son chien.

Genre : Survival, Aventure, Roguelite

Durée de vie : 12 heures environ

Difficulté : Difficile

Plateformes : Switch, PlayStation 4, Xbox One, Steam, Mac OS

Développé par : The Molasses Flood

Sortie Switch : 24 février 2016

Votre objectif principal, survivre!

Histoire 

Le jeu commence dans un campement désert, ambiance Covid-19 dans un camping en Ardèche, sauf que vous n’êtes pas vraiment en Ardèche et que ça ne ressemble pas à des vacances…

Scout est réveillée par les aboiements de son chien, et vous êtes tout de suite à la manette, la première zone de jeu faisant office de didacticiel.

Il est mignon le gros nounours

Pas de voix off ici, on trouve quelques éléments de narration suggérés par des panneaux ou par les objectifs que l’on récolte dans les boîtes aux lettres. 

C’est d’ailleurs par ce biais qu’on obtient notre première quête principale.

C’est succinct mais ça fonctionne, on comprend juste ce qu’il faut et le jeu laisse la part belle à l’exploration. On est seul, accompagné de notre ami à 4 pattes, la maison barricadée et l’état de délabrement général nous font bien comprendre qu’on est dans un “monde d’après”, mais d’après quoi, on finira bien par le découvrir.

Montez à bord du radeau, écoutez le clapotis de l’eau, on va parler musique et style graphique.

Direction artistique

Attention les yeux et les oreilles, avec The Flame in the Flood on est en présence d’une perle!

Le style graphique est assumé et c’est franchement beau, coloré, détaillé. La faune est réaliste avec un petit côté cartoon, il n’y a qu’à voir les loups façon Coyotte ou encore les petits lapins qui sortent de leur terrier.

Le seul bémol, c’est les modèles qui reviennent souvent, en effet, il n’y a pas 10 types de maisons et pour les destinations telles que la marina ou encore le magasin de pêche, c’est toujours le même bâtiment. C’est les limites des niveaux générés aléatoirement, ça a beau être différent, c’est quand même souvent la même chose…

L’ambiance sonore est là aussi de haute volée, elle est complètement inattendue dans un jeu vidéo, avec un style de rock/country alternatif qui arrive lors de notre premier passage dans les eaux du fleuve. Ça colle parfaitement à l’ambiance, c’est absolument parfait.

Gameplay

Le principe du jeu repose sur une boucle, on alterne les phases d’exploration à pieds, et les phases de navigation, sur notre fameux radeau.

Alors on attend pas Patrick?

Lors des phases d’explorations, on va surveiller nos jauges, les quatres indicateurs en bas de l’écran, qui représentent les besoins vitaux de Scout, la faim, la soif, la température et le sommeil. 

Pour ce faire, on va devoir chasser des animaux sauvages pour se nourrir, mais aussi pour se vêtir chaudement. Fabriquer des pièges, des outils mais aussi des bandages voir même des médicaments pour parer à la moindre situation délicate.

Et dans Flame in the Flood, les situations délicates ce n’est pas ce qui manque : un face à face avec un sanglier, ne pas avoir de quoi faire un feu de camp pour se réchauffer et mourir de froid, être à court d’eau potable….

On se rend vite compte quand on n’a pas accès au confort moderne, que tout est une épreuve et que la survie façon “into the wild”, et bien ça finit souvent mal.

Ô mon bâtooooOOOOoooOO

On s’est bien reposé, dans un abris ou au coin du feu, on a fouillé et récupéré tout ce qui pourrait nous servir, ici pas de « juste au cas où », surtout au début on remplit son inventaire de tout ce qu’on peut trouver.

Tiens un barrage

Il est temps de remonter sur sa frêle embarcation et d’essayer de dompter cette rivière, car encore une fois, ce n’est pas de la descente de l’Ardèche dont on parle mais d’un fleuve impétueux, avec des rapides et des voitures qui y flottent.

On va faire attention aux collisions, là aussi il y a une jauge de dégât et si l’on casse son embarcation, c’est la noyade.

Pendant la navigation, on va devoir choisir où on “jette l’ancre”.

Plusieurs types de lieux sont accessibles tels que la marina, pour réparer et faire évoluer son radeau ou encore les campements, où on trouve toujours un feu d’allumé (s’il ne pleut pas…).

Etant donné que l’on descend le fleuve, on ne pourra pas le remonter à contre courant et on devra bien choisir notre destination, selon ce qui nous fait défaut où ce qui est le plus urgent.

La vie est un éternel recommencement

Je vous ai vendu la survie et l’exploration, et j’en vois déjà en train de se plaindre, “ouais mais le roguelite, il est où la dedans?!”

Pas de panique Michel, on y vient!

Chaque partie est différente, les niveaux sont générés aléatoirement, je parle aussi bien du fleuve que des zones à explorer à pieds.

Et évidemment le permadeath, la mort permanente, si l’une des jauges se vide totalement, fini la balade et retour à la case départ…

En difficulté normal, la mort est plus douce, on peut revenir à un point de sauvegarde automatique, mais ça ne fonctionne qu’après avoir parcouru une certaine distance sur le fleuve.

Plein les fouilles

Le principe même de cueillette, récolte, récupération d’objets, appelez ça comme vous vous voulez, nous oblige à avoir pas mal d’espace libre pour stocker toutes nos trouvailles.

Heureusement, on a accès à un système de triple inventaire :

  • Sac à dos
  • Sac à dos de chien (trop mignon!)
  • Coffre sur le radeau

A noter que les objets stockés dans le sac de notre fidèle compagnon reviennent d’une partie à l’autre. On le voit revenir vers nous au début du jeu avec son petit sac sur le dos, la mécanique est intéressante, c’est le sac avec la plus faible contenance mais c’est dans ce dernier qu’on va vouloir stocker les objets les plus critiques, les plus difficiles à fabriquer en début de partie.

Malheureusement, le système de crafting, (=de fabrication) et la gestion du/des inventaires ne sont pas assez aboutis et obligent de nombreuses opérations pas franchement fun. Sur un jeu qui mise autant sur la fabrication, ça devient vite pénible.

Conclusion

Un titre franchement réussi avec une ambiance graphique et sonore tranchée, le résultat est très original.

Le jeu est agréable, difficile, avec une courbe d’apprentissage un peu raide mais qui nous donne envie d’aller plus loin.

Un bémol quant à cette fameuse boucle, où on alterne exploration et navigation, qui se répète un peu trop longuement jusqu’à l’atteinte du premier gros objectif du jeu.

Il faut donc passer ce cap un peu redondant pour profiter de nouvelles zones, et bien évidemment de leurs lots de dangers.

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