Treasures of the Aegean

Treasures of the Aegean - Titre

Treasures of the Aegean nous fait vivre une aventure à la croisée entre Indiana Jones et Le Jour d’Après, avec un soupçon de Yamakasi. Et le seul moyen de savoir si ce mélange étonnant fonctionne, c’est d’y jouer (ou de lire ce test…).

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Genre : Action, Aventure

Durée de vie : 5h

Difficulté : Facile

Plateformes : Switch, PC (Steam), Xbox One/X/S, PS4/5

Développé par : Undercoders

Édité par : Numskull Games

Sortie Switch :  11 novembre 2021

Histoire

Treasures of the Aegean - Game Over
Game Over!

Alors que Marie profite de ses vacances à Oia (veinarde), un tremblement de terre la sort de son lit. Une île volcanique vient d’apparaître au milieu de la baie. James, son ami archéologue, lui dit qu’il s’agit certainement de la légendaire île de Théra, berceau de la civilisation minoenne (le roi Minos, le minotaure, tout ça tout ça…). Marie se rend sur place pour tenter d’en apprendre plus mais, après quelques minutes, le volcan entre en éruption et détruit la planète entière! Boom, fin du game, on prend les mêmes et on recommence…  enfin pas tout à fait. Juste avant l’éruption, Marie laisse tomber son smartphone qui se retrouve en pleine antiquité, dans les mains du roi Minos dont on imagine la surprise. Et c’est ainsi que le passé est modifié, ce qui nous permet de revivre l’exploration de l’île mais de manière légèrement différente.

Le mélange archéologie et mythologie sur fond de course au trésor est, comme Indiana Jones nous l’a déjà prouvé, extrêmement efficace. On a tout de suite envie d’en savoir plus et le jeu nous offre suffisamment de bribes d’informations tout au long de l’aventure pour nous tenir en haleine.

Treasures of the Aegean - Roue de la fortune
Ah! La fameuse roue de la fortune du roi Minos!

À chaque boucle temporelle, on en apprend plus sur le passé des protagonistes, ce qui donne un tout petit peu de relief aux personnages et permet de s’y attacher.

Seule ombre au tableau, tous ces éléments narratifs finissent par s’épuiser et les quelques dernières boucles temporelles se font sans que la trame évolue.

Gameplay

Indiamakasi

Treasures of the Aegean - Cabri
Un vrai cabri, cette Marie!

Marie est une véritable championne de parkour survitaminée, virevoltant parmi les ruines à une vitesse folle. Un vrai petit bonheur de la faire bondir de plateforme en plateforme! Et c’est tant mieux parce qu’on peut pas faire grand chose de plus. On explore, on ramasse des babioles, on résout des puzzles dont les clés sont disséminées un peu partout. Il n’y a aucun combat et les quelques ennemis qu’on croise ne sont rien de plus que des obstacles parmi d’autres. L’île étant assez grande, pouvoir la traverser rapidement est essentiel, surtout quand on sait que la boucle temporelle ne dure qu’un quart d’heure!

Ça boucle fort

Et oui, toutes les 15 minutes la boucle se termine et on doit repartir d’un des points de départ sur la carte. Mais pas de panique puisqu’on conserve quand même pas mal de choses. 

Treasures of the Aegean - Peinture
Ça vieillit plutôt bien ces peintures minoennes!

Tout d’abord, toutes les parties de l’île qu’on a explorées sont dévoilées sur la carte, avec les marqueurs qu’on a placés (très TRÈS importants les marqueurs). Les reliques, qui permettent d’augmenter légèrement le temps entre chaque boucle, ne seront plus à récupérer. Et enfin, certains indices seront notés sur le smartphone de notre héroïne.

Finalement, il n’y a que les clés, les leviers et Marie elle-même qui retourneront à leur état initial.

Grâce au gameplay très dynamique et à toutes ces choses que l’on conserve d’une boucle à l’autre, le sentiment de répétition est très faible et le jeu laisse la part belle à l’aventure et à l’exploration.

Théra flop

L’île en elle-même ressemble à un terrain de jeu pour Marie, avec des zones assez vides qui ne sont là que pour être traversées le plus vite possible, et d’autres chargées en puzzles plutôt malins qui nous permettront de faire avancer un peu le scénario. J’ai regretté que ces grandes étendues de plateformes désertiques ne contiennent pas plus de choses à faire, ça aurait allongé la durée de vie du jeu, assez court, sans augmenter la taille de la carte qui est largement assez grande comme ça.

Direction Artistique

Treasures of the Aegean - Statue
Comme un petit air de famille…

Premier constat, c’est pas folichon visuellement. Le design bande dessinée est une bonne idée et vient certainement sauver les meubles parce que les décors manquent clairement d’inspiration! Les dessins ne sont pas moches, mais manquent de personnalité et de charme, malgré des zones aux topologies bien distinctes. Les animations, tout droit sorties d’un jeu flash des années 2000, viennent entériner ce sentiment que la direction manque d’artistique…

L’ambiance sonore est par assez réussie. Les musiques sont prenantes et elles évoluent selon la zone mais aussi au fur et à mesure que l’éruption approche.

On a le sentiment d’avoir un pied dans cette atmosphère mystérieuse et inquiétante, sans jamais pouvoir mettre le deuxième à cause du visuel sans âme.

Conclusion

Treasures of the Aegean est un jeu original dans lequel j’ai plongé la tête la première. Le mystère et les découvertes ont su maintenir mon intérêt, et le gameplay effréné m’a coupé toute envie de poser la manette. Le système de boucle temporelle est réussi et intègre l’histoire de manière intelligente. Je n’ai senti la redondance du gameplay que quand j’ai cherché à obtenir les derniers objets optionnels qui me manquaient.

Côté ambiance par contre, malgré le style bande dessiné, le visuel est sans saveur, voire mauvais quand on se penche sur les animations. La bande son vient relever le niveau mais sans parvenir à nous imprégner complètement. 

Au final on est quand même face à un bon petit jeu, même si un peu court à mon goût.

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