Flynn Son of Crimson - titre

Je pourrais résumer mon expérience sur Flynn: Son of Crimson en un mot : sympatoche. Je vais donc tenter de garder ce test le plus court possible, comme l’est d’ailleurs ce jeu.

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Genre : Action, Platformer

Durée de vie : 4-5h

Difficulté : Plutôt facile

Plateformes : Switch, PC (Steam), Xbox One, PS4

Développé par : Studio Thunderhorse

Édité par : Humble Bundle

Sortie Switch :  15 Septembre 2021

Histoire

Flynn Son of Crimson - Sieste
Une papouille et au dodo!

Flynn est réveillé de sa sieste par son grand-père qui l’envoie promener le chien. Découpant les ronces et les plantes carnivores avec son épée en bois (belle performance), il emmène son molosse jusqu’à un bel arbre en fleur pour… continuer sa sieste. Suite à ce démarrage pour le moins épique, notre protagoniste se rend compte qu’il n’est pas un jeune homme ordinaire et qu’il peut manier la Crimson, genre de magie écarlate. 

On va pas se mentir, le scénario est clairement un prétexte afin d’articuler le jeu autour. Que ce soit l’histoire ou l’univers dans lequel elle se déroule, rien ne viendra nous surprendre ou nous émerveiller. Tout va très vite, on est rapidement propulsé de dog-sitter à sauveur du monde. Ça suffit cependant à maintenir une trame cohérente sur laquelle viennent se greffer la direction artistique et le gameplay.

Gameplay

Flynn: Son of Crimson est un action-platformer tout ce qu’il y a de plus classique. Le monde est divisé en une quarantaine de niveaux qu’on devra parcourir, parfois plusieurs fois.

Les niveaux Flynn à toute allure

Flynn Son of Crimson - platforming

Une fois son étrange façon de sauter assimilée, Flynn est plutôt agréable à manier. C’est rapide et réactif. On enchaîne les plateformes les unes après les autres, agrémentées parfois de boutons à activer pour ouvrir des portes éloignées et autres joyeusetés propres au genre. 

On a le sentiment d’avaler les niveaux, ce qui procure un sentiment de puissance du personnage, tout comme les combats dont on parlera plus bas.

Des objets cachés, qu’on apprend vite à localiser, sont disséminés ici et là. C’est sympa mais ça n’apporte malheureusement pas grand chose à part quelques cristaux, utilisés pour débloquer des compétences.

Des combats sans Flynnesse

Flynn Son of Crimson - Berserk
Qui a besoin d’attaques spéciales quand on a un mode Berserk?

C’est dynamique, parfois même bourrin. C’est un vrai plaisir en début de partie, lorsqu’on découvre le gameplay. On commence avec la possibilité de frapper et d’esquiver. S’ajoutent rapidement à ça la capacité de lancer des boulettes façon hadoken, et enfin une jauge qui, une fois remplie, nous permet de rentrer en mode Contrôle de la Crimson (un genre de mode Berserk totalement pété). Bref, on s’éclate, avant de se lasser, à cause du système de progression complètement raté…

Une progression Crimson le glas

Quel dommage, les développeurs ont prévu un véritable système de combos et d’attaques spéciales… bloqués derrière un arbre de compétences…

On apprend dès le début à utiliser au mieux la frappe et l’esquive pour venir à bout de nos ennemis, et la plupart du temps, c’est amplement suffisant. On se retrouve donc devant ce gros arbre de compétences avec un choix à faire entre augmenter nos points de vie (ou notre survie d’une manière générale), ou gagner une attaque spéciale dont on s’est passé sans problème jusque là. Pire, la plupart de ces attaques spéciales consomment la ressource qui nous permet de rentrer en mode Berserk.

Le résultat est simple : je n’ai utilisé aucune attaque spéciale pendant toute ma partie, et les combats sont vite devenus redondants… Heureusement, on débloque de nouvelles armes régulièrement, ce qui nous permet de varier les plaisirs.

Direction Artistique

Flynn Son of Crimson - cinématique
C’est stylisé mais sacrément pixelisé…

Si Flynn: Son of Crimson se démarque sur un point, c’est bien avec sa direction artistique. Que ce soit le design des personnages, les décors colorés, les animations impressionnantes et parfois envahissantes, ou encore les musiques oniriques qui savent se faire épiques, c’est plutôt chouette. C’est du bon gros pixel art, mais le jeu a une patte bien à lui. Seule ombre au tableau, les cris incessants du protagoniste lorsqu’il assène des coups aux ennemis.

Malgré tout ça, Flynn peine à nous imprégner de son ambiance. Tout manque de profondeur et c’est certainement dû à l’histoire trop plate qu’on nous sert. Au final on parcourt le jeu sans faire attention ni aux décors, ni aux morceaux.

Conclusion

Flynn: Son of Crimson c’est sympa, mais ça casse pas des briques non plus. C’est un jeu banal dans un joli emballage, le tout accompagné d’un scénario générique. Et pour ne rien arranger, c’est bien trop court pour le prix. Bref, à éviter à moins d’être en mal d’action-platformer.

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