Legend of Keepers est un jeu des français ? de Goblinz Studio.

Si le nom du jeu vous est familier c’est normal, il s’agit d’un clin d’œil au cultissime Dungeon Keeper développé par Bulfrog et sorti en 1990 sur PC.

Les gars de chez Goblinz nous proposent d’incarner les méchants dans ce roguelite au tour par tour.

Genre : roguelite, tour par tour

Durée de vie : 8 heures

Difficulté : Facile

Plateformes : Switch, PC

Développé par : Goblinz Studio

Sortie Switch : 29 avril 2021

Histoire/Lore

La Compagnie des Donjons cherche son prochain directeur des ressources humaines! Hum pas vraiment, c’est plutôt le poste de maître du donjon qui est à pourvoir et ça tombe bien, c’est parfaitement dans vos cordes.

Voilà ce que l’on vous sert au lancement du jeu et c’est à peu près tout ce que l’on vous servira niveau histoire. Pour ce qui est du lore, il y a bien des artefacts à collecter mais ça s’arrête là.

Pas d’animation ou de vidéo d’introduction histoire de se mettre dans l’ambiance, Legend of Keeper n’est pas très démonstratif.

A la manière des vétérans de Bulfrog, on sent bien dans les dialogues une volonté de faire rire mais contrairement aux productions du légendaire studio des nineties, c’est souvent à côté de la plaque et on se retrouve avec un beau pétard mouillé.

Direction artistique

Les personnages, héros et monstres sont bien réalisés mais les modèles sont pour la plupart parfaitement quelconques. Il en va de même pour les scènes et images en arrière plan. De belles scènes détaillées et le reste est complètement oubliable. Le tout manque de cohésion, de détails et surtout de variété.

Côté bande son, le silence est d’or. Le vieil adage se confirme ici, la musique est générique et le jeu ne réussi pas à installer une ambiance sonore qui lui est propre.

Gameplay

Donjon huant

Vivre dans un donjon ?

Vous commencez l’aventure avec l’esclavagiste, l’un des trois maîtres de donjon jouable. Vous pourrez investir des points de compétence pour votre personnage dans un arbre de talents. Les dites compétences et améliorations sont conservées d’une partie à l’autre.

J’ai trouvé les compétences et talents un peu “timides” : ils n’ont pas un énorme impact sur la partie. Par exemple, 10% de chance d’octroyer un bonus à nos monstres à la mort d’un des trois héros adverse, c’est pas fou …

Le gameplay est construit autour d’évènements que l’on peut rattacher à deux phases : la gestion et la défense donjon. La partie gestion est tout ce qui permet de recruter des monstres, améliorer nos pièges etc.

Quant à la partie défense du donjon, c’est la phase de combat du jeu et on vous l’explique de suite …

Place aux héros

Les héros frappent à la porte, il est temps de planifier notre défense pour protéger le trésor. Deux étapes distinctes, d’abord la planification puis le combat.

Chaque donjon est une suite de pièces dans lesquelles les héros adverses vont passer. Ces pièces peuvent accueillir des pièges, des monstres et même une créature légendaire. La dernière pièce contient le trésor convoité par les héros et protégé par notre maître du donjon.

Malheureusement, le gameplay est peu varié, il manque de profondeur et du coup, on a le sentiment de toujours faire la même chose.

Ouais mais Pico c’est un roguelite, c’est normal que ce soit toujours pareil.

Random troll des internets

Alors oui, mais en fait non. Là où un Slay the Spire nous gratifie d’une profondeur incroyable, Legend of Keepers nous procure encore moins de plaisir qu’un cornet de frites froides mangé pieds nus sur le bitume aoûtien brûlant du Cap d’Agde.

Performance

Le portage est fluide mais j’ai rencontré lors de mes premières heures de jeu des crashs obligeant à redémarrer. Pire, ma première sauvegarde est corrompue et ne peut plus être chargée sans faire planter le jeu.

Conclusion

Finalement, que ce soit par ses décors peu originaux ou sa bande son générique, Legend of Keeper n’arrive jamais à nous attraper. Le jeu surf sur un univers heroic-fantasy bien connu mais sans installer une ambiance qui lui est propre.

J’ai acheté ce jeu le jour de sa sortie sur Switch. Pour moi il cochait toutes les cases mais force est de constater qu’il a raté le coche (et les cases).

Au final, on a l’impression désagréable de se retrouver avec un jeu mobile que l’on a payé 18 euros sur le Nintendo eShop.

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