Nuclear Blaze - titre

C’est avec fierté que, pour la première fois, j’écris un test pour un jeu qui n’est pas encore sorti : Nuclear Blaze. Créé par ni plus ni moins que le concepteur de Dead Cells, Sébastien “Deepnight” Bernard, ce jeu français est l’occasion pour nous de déroger à notre règle et d’écrire sur un jeu qui n’est PAS sur Nintendo Switch.

Nuclear Blaze est une vraie petite surprise, un petit bonbon qui sur le papier n’avait pas grand chose pour me plaire, mais qui a su m’intéresser et me faire passer 2 heures vraiment agréables.

Genre : Aventure, Action

Durée de vie : Moins de 2h

Difficulté : Adaptable

Plateformes : PC (Steam)

Développé par : Deepnight Games

Édité par : Deepnight Games

Sortie :  18 Octobre 2021

Gameplay

Sam le Pompier

Nuclear Blaze - gif

On avance, on saute et on éteint des feux. Oui, c’est bien un jeu de pompiers… C’est plutôt simple mais efficace, même si la prise en main n’est pas des plus agréables (notre héros paraît un peu lent). Malgré ses mécaniques assez sommaires, le jeu arrive rapidement à nous tenir en haleine par l’arrivée de nouveaux événements auxquels il faut faire face. Éboulements, groupes électrogènes à refroidir au plus vite, etc… Et pour affronter ces incendies toujours plus violents, notre pompier va obtenir des améliorations qui étoffent un tantinet le gameplay.

L’aventure, elle, est très linéaire, on passe de salle en salle, on éteint ce qui peut l’être et on continue. Comme c’est souvent le cas dans ce genre de level design, j’aurais aimé pouvoir choisir un niveau que je voudrais refaire, ce qui est malheureusement impossible.

Sauvez les chats!

Parce qu’un pompier n’en serait pas un si on ne lui demandait pas de sauver des chats, une grosse dizaine de ces félins sont cachés dans les niveaux du jeu. Certains demandent d’avoir un bon œil pour pouvoir les trouver. Et si on arrive à mettre la main sur chacun d’entre eux, on a droit à un (tout petit) bonus à la fin du jeu. 

Facilement difficile

Nuclear Blaze - esquive

Nuclear Blaze peut se vanter de posséder un modificateur de difficulté assez intelligent. Pas de “facile, normal, difficile”, mais des options permettant, entre autres, d’augmenter la taille du réservoir d’eau ou d’augmenter la vitesse de propagation des flammes. Ça permet au jeu d’être accessible à n’importe qui, tout en proposant un challenge pour qui le veut. Cela dit, les paramètres par défaut m’ont paru le meilleur compromis pour conserver une tension face aux flammes sans que ce soit insurmontable.

Pour les marmots

Quand j’ai vu que le jeu proposait un mode “Enfant” je me suis tout de suite dit que c’était génial! Il s’agit de 4 niveaux assez simples, et tout ce qu’on a à faire c’est avancer dans la bonne direction, et appuyer sur une touche pour activer la lance à incendie. Sauter, monter aux échelles, viser avec la lance, tout ça est géré automatiquement, et plutôt bien! Mon fils de 5 ans a adoré et me réclame d’y rejouer tous les jours. Il faut compter entre 5 et 10 minutes pour faire cette mini aventure.

Histoire

C’est ici que Nuclear Blaze passe de “mini jeu sympatoche” à “petite friandise immersive”. Pendant que l’escouade de notre héros affronte un incendie particulièrement grand et tenace, il est envoyé plus en avant pour trouver d’où provient la catastrophe. Il découvre alors un complexe militaire non répertorié sur les cartes. 

Si vous avez joué à Control, vous ne serez pas trop dépaysés: le jeu fait clairement référence à la Fondation SCP (recueil de nouvelles de science fiction, souvent sous formes de documents “confidentiels” portant sur des objets paranormaux). 

Nuclear Blaze - Document confidentiel
Petit épisode de stress post traumatique, merci Control…

On trouve donc plein de documents de ce genre durant notre exploration des bâtiments. Cette narration apporte exactement ce qui aurait pu manquer au jeu : l’envie d’aller au bout pour comprendre ce mystère à l’origine de l’incendie. Les rapports disséminés nous apportent tantôt des réponses, tantôt de nouvelles questions. On est complètement happé par ce petit bout de scénario, qui m’a empêché de lâcher le jeu du début à la fin.

Direction Artistique

Le pixel-art est plutôt grossier, mais il reste lisible (à comprendre: “ça passe, mais tout juste”). Heureusement, les effets de lumière sont très bien réalisés, appuyant l’ambiance visuelle du jeu et lui donnant une patte bien à lui. Les animations et effets sonores d’extinction de feu sont vraiment chouettes et je pense que c’est à eux qu’on doit la satisfaction qu’on ressent à éteindre ces incendies. La bande son est un régal, alternant entre guitare électrique lors des phases d’action et musique plus calme lorsque tous les foyers sont éteints.

Nuclear Blaze - début
Pshhhhhh

L’effet “écran cathodique” visible pendant toute la durée du jeu est plutôt fun. Mais j’ai pas vraiment compris le rapport avec les thèmes présentés dans le jeu.

Si j’ai un regret concernant la direction artistique, mis à part le pixel-art, c’est que l’ambiance qui en ressort est une ambiance d’incendie, de catastrophe. J’aurais préféré une ambiance plus mystérieuse comme pourrait le permettre le scénario. 

Conclusion

Quand j’ai attaqué Nuclear Blaze, je n’avais aucune idée d’où il m’emmènerait, et ça c’est un sentiment que j’aime. Être surpris par l’histoire d’un jeu de si petite envergure, avec un thème (la Fondation SCP) que j’affectionne particulièrement, c’est que du bonheur.

J’aurais aimé que le jeu dure plus longtemps, surtout au vu du prix. Cela dit, même si le gameplay en soit est suffisant, il est trop simple pour en faire un jeu beaucoup plus long.

À chacun d’estimer combien valent 2 petites heures de jeu. De mon côté, même si j’ai apprécié Nuclear Blaze, je trouve ça un poil trop cher.

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