Webbed - titre

Sorti en septembre dernier sur PC, je peux enfin profiter de ce jeu acclamé par la critique sur n’importe quelle console (à comprendre la Switch, les autres c’est moins important, cf. le trailer). Alors, est-ce que c’est à la hauteur de mes attentes ? En tous cas je ne m’attendais pas à avoir un reboot de Spider-Man !

Logo Pegi 3

Genre : Puzzle Platformer

Durée de vie : 5h

Difficulté : Facile

Plateformes : Switch, PC, Playstation, Xbox

Développé et édité par : Sbug Games

Sortie Switch :  02/02/2022

Gameplay

Les enfants sont couchés, le salon est « rangé », je pose mes fesses sur le canapé et prends ma Switch pour m’apercevoir que le téléchargement de Webbed est terminé ! Je lance le jeu, tout excité, et immédiatement j’adhère avec la prise en main ! Le tuto me permet d’appréhender les déplacements au sol de ma petite araignée, mais tout ça est très vite éclipsé dès que j’apprends que je peux me balancer de fil en fil à travers l’écran, telle l’araignée sympa du quartier ! C’est. Un. Régal !

Quand puzzle rime avec coup de gueule

Après une bonne dizaine de minutes à ne rien faire d’autre que lancer des toiles dans tous les sens, je me décide à partir à l’aventure, et donc d’explorer l’une des 3 zones mises à ma disposition. Je commence par rendre visite aux fourmis. Quelle erreur… Je me retrouve à devoir déplacer des objets lourds à l’aide de mes toiles, ce qui se révèle être une tâche longue et fastidieuse. Ça vient complètement casser le rythme jusque là effréné de mon périple. Même si c’est certainement dans un souci de réalisme, la quantité de soie nécessaire pour soulever ces trucs est beaucoup trop importante et exige de passer parfois plusieurs dizaines de secondes à tisser des fils. Heureusement qu’entre chaque pièce on continue à se propulser et se balancer à toutes blindes !

Octo-pattes traveler

Webbed - GIF
Est-ce qu’elle peuuuut faire une toile? Bien sur que ouais c’est une araignée!

Bon an mal an, je termine cette zone en me disant que finir le jeu risque d’être une véritable épreuve de patience. Mais quelle surprise quand je me rends compte que les autres zones n’ont rien à voir ! Beaucoup plus axées sur les déplacements, avec tout de même quelques rares toiles à fabriquer, je retrouve enfin les sensations grisantes du début de ma partie ! Et c’est lors de certains puzzles de la zone des bousiers que je commence à mieux appréhender la confection de toiles, ce qui m’aurait bien servi chez les fourmis !

Pour les entomologistes

Comme pour essayer de me faire rester plus longtemps sur le jeu, des insectes collectables sont disséminés un peu partout. Mouches, bébés araignées, la carte du monde m’indique si j’ai trouvé l’intégralité de ces bestioles pour chaque écran. Quel confort quand même ! C’est le genre de « nice to have » qui me pousse à tenter le 100%.

Une histoire en toile de fond

C’est tout de suite après le court didacticiel que l’histoire démarre :

Mon petit ami vient de se faire spidernappé sous mes 8 yeux par le satané piaf qui a élu domicile dans notre jardin ! Ni une ni deux, je me lance à sa poursuite, mais c’est peine perdue. Heureusement, mon pote le papillon a un plan pour aller le sauver. Et puis ça l’arrange bien, lui aussi voudrait se débarrasser de cet assassin qui bouffe tous nos amis.
Le plan est simple : construire un dirigeable pour atteindre l’antre du volatile. Et pour ça on a besoin de l’aide des fourmis, des abeilles et des bousiers. Alors je me sors les pattes des mandibules et je me mets au boulot.

Webbed - Fourmidable
Une machinerie fourmidable

Ce scénario n’est évidement qu’un prétexte pour me faire parcourir les 3 différentes zones du jeu. En effet, au début, je ne sais pas trop si j’ai envie d’aller sauver le fameux petit ami, qui n’a pas l’air de savoir faire grand-chose d’autre que danser et être bleu (la raison de son enlèvement).

Mais c’est sans compter sur une narration à base de dialogues simples mais très efficaces, et qui, couplés à ma protagoniste silencieuse, me plongent dans la peau de l’araignée ! Je prends donc très vite à cœur d’aider les autres espèces afin d’obtenir leur soutien en retour.

Le jardin, qui sera mon terrain de jeu, est un vrai petit univers. Chaque espèce y vit en harmonie, dans son propre écosystème (ou biome pour les intimes), à l’exception des mouches qui semblent exister uniquement pour se faire bouffer. Ça donne un effet de cohérence et de réalisme, si on oublie que les fourmis sont en train de construire un robot et qu’une araignée tente de s’envoler dans une montgolfière.

Direction Art-tisse-tique

Webbed - cailloux
C’est un charmant petit trou, Tout entouré de cailloux

Pas très beau, pas désagréable à l’œil non plus, le visuel de Webbed n’est clairement pas son point fort. Mais le choix des couleurs rend le jeu très lisible, et c’est finalement le plus important vu la vitesse à laquelle je parcours les niveaux. La musique, souvent guillerette, et toujours en accord avec l’environnement, tourne malheureusement en boucles assez courtes, me donnant rapidement une impression de redondance.
Mais l’ambiance générale qui se dégage à la fois des décors et de l’OST est bien présente. J’ai vraiment ressenti l’atmosphère joyeuse et légère qu’on voulu me transmettre les développeurs, et ça colle parfaitement avec le thème du jeu.

Conclusion

Webbed fut une courte expérience en dessous de ce à quoi je m’attendais, mais sacrément sympa quand même. Une fois passé outre son visuel désavantageux, la prise en main est naturelle et agréable. Se balancer de branche en branche ou parcourir les tunnels à fond la caisse en est même grisant. Dommage que certains puzzles viennent casser ce rythme.

Au final le jeu fut suffisament court, me proposant une aventure dense dont je n’ai pas eu le temps de me lasser.

Jamais je n’aurais imaginé m’identifier à une araignée partant au secours de son petit ami, et pourtant…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.