Curse of the Dead Gods

On part explorer les temples maudits dans ce roguelite vibrant et exigeant qui va vous mettre un bon coup de fouet! Prenez garde aventuriers, ne soyez-pas trop avide ou vous risquez la malédiction!

Logo Pegi 16

Genre : Roguelite, Souls-like, 3D Iso

Durée de vie : 25 heures

Difficulté : Difficile

Plateformes : Switch, Steam, Playstation 4, Xbox One

Développé par : Passtech Games

Produit par : Focus Home Interactive

Sortie Switch : 23 février 2021

Sortie accès anticipé: 4 mars 2020

Histoire

Moustache boy

Aventurier moustachu à la mine sévère, en quête de richesse et de pouvoir, vous frappez à la porte du temple maudit. Ce temple se révèle être un véritable labyrinthe, criblé de pièges et infesté de monstres. Et comme si ça ne suffisait pas, vous allez devoir affronter des divinités et leurs champions, qui vont tout faire pour stopper votre progression.

Mais que protègent-ils exactement? Un pouvoir divin, la vie éternelle ou peut-être bien le dieu de la mort?! Une chose est sûre, il va falloir nous battre pour en apprendre plus.

On en sait finalement peu sur notre personnage et sur notre environnement, et c’est certainement mieux ainsi. Cela garde le mystère et donne au joueur l’envie de dévoiler les secrets de ce dédale. Bien qu’il y ai peu de narration et absolument aucun dialogue, Curse of the Dead Gods regorge d’informations à débloquer et possède un lore très riche. En effet, on a en notre possession un Codex qui s’étoffera au fil de notre aventure, en battant de nouveaux monstres, champions ou boss par exemple.

Certains joueurs vont regretter ce manque de dialogue mais c’est pourtant un choix délibéré ici. Cela permet de rester plongé dans l’action et immergé dans cette ambiance si particulière. Et lorsque l’action se calme enfin, ou entre deux parties, on peut allez consulter notre Codex pour en apprendre plus. Je trouve que ça fonctionne bien et pour un roguelite, c’est amplement suffisant.

Direction Artistique

De l’ombre Logo ombre à la lumière Logo lumière

Si je me retourne deux minutes sur mes derniers tests de jeux, c’était pas un long fleuve tranquille et on a même un peu bu la tasse.

On a eu du bon (MO: Astray) comme du mauvais (Legend of Keeper). Alors quel plaisir de me retrouver tout en haut de la vague aujourd’hui avec Curse of the Dead Gods! Artistiquement, le titre de Passtech Games ne nous met pas une claque mais une véritable patate de forain dès les premières minutes de jeu. On a un beau mélange de styles, entre le comic book avec des contours noirs appuyés typiques du cell-shading et aussi, des couleurs très vives qui tranchent avec la pénombre dans laquelle on est souvent plongé.

Pris entre deux feux

Qu’il est joli ce temple maudit!

Graphiquement, le jeu a une véritable patte, une signature visuelle qui lui est propre et qui le rend identifiable au premier coup d’œil et ce n’est pas une mince affaire.

A la manière d’un Darkest Dungeon, la lumière a un rôle à part entière, d’abord au niveau du gameplay, mais aussi visuellement. Les animations de notre torche flamboyante et des nombreux braseros que l’on allumera sur notre chemin, seront autant de flammes venant danser sur les textures, reliefs et nombreux décors qui remplissent ce temple.

On dirait un concert de Rammstein non?

On est tout de suite plongé dans l’ambiance, notre flamme vacillante comme seul compagnon de route. Ce contraste permanent entre pénombre et lumière, nous permet de découvrir peu à peu les décors riches qui jonchent chaque niveau mais aussi les pièges et dangers omniprésents. 

C’est bien rare de voir des niveaux aussi détaillés dans un jeu à génération procédurale et ça marche très bien ici.

Espérons que les gars de chez Passtech ? ne prennent pas trop le melon ? après une telle réussite.

Ambiance sonore

Comme un murmure, la musique d’ambiance nous accompagne tout au long de l’exploration. Cette dernière nous plonge dans un léger état de crispation, parfaitement concentrés et prêts à faire face à n’importe quelle créature sur notre route. Et justement, lorsque l’on bascule de l’exploration au combat, on a le droit à une explosion sonore digne d’un Hans Zimmer des meilleurs jours. Les effets sonores, notamment lors des parades, sont percutants. C’est complètement épique et ça donne une sacrée dimension à chaque bataille.

Que ce soit à l’oeil ou à l’oreille, ces contrastes marqués entre lumière et obscurité, entre musique douce et forte, se marient à la perfection pour nous offrir une ambiance de jeu immersive à souhait.

Gameplay

On vient de voir que la DA est superbe et je vous rassure tout de suite, le gameplay n’est pas en reste! Et c’est tant mieux car ça reste pour moi, LE critère le plus important pour faire un bon roguelite.

Curse of the Dead Gods est un jeu d’action à la troisième personne en 3D isométrique. On dirige notre personnage semblable à Indiana Jones – sans le chapeau mais avec le fouet – dans ce temple à l’allure de labyrinthe, où l’agencement des pièces, l’apparition d’ennemis ainsi que celle des trésors sont générés aléatoirement.

Complètement torché

On commence chaque partie avec une torche qui nous permettra d’allumer les braseros, flambeaux et feux en tout genre parsemés sur notre chemin. Comme je le disais plutôt, le fait de passer de l’ombre à la lumière n’est pas que cosmétique mais bien une mécanique à part entière dans ce jeu, comme on a pu le voir dans Darkest Dungeon. En effet, progresser dans la lumière permet de détecter les pièges et de ne pas prendre de dégâts supplémentaires des ennemis. Ces derniers, notamment les plus costauds, seront capable de briser les braseros pour nous obliger à nous battre dans le noir.

Jour/nuit…

A noter que l’on peut embraser les ennemis avec la torche, nous permettant de propager la lumière tout en leurs infligeant des dégâts sur la durée, malin!

Bien équipé avec de beaux attributs

Un appui sur la touche ➕ de notre Switch nous donne accès à notre inventaire. Ce dernier nous permet de voir notre équipement actuel ainsi que la répartition de nos points de compétences : Logo Stat ConstitutionConstitution, Logo Stat DexteriteDextérité et Logo Stat PerceptionPerception.

Au niveau de l’équipement, on a accès à un important panel d’armes à la maniabilité variée. Complété par des reliques possédant une palanquée d’effets, c’est parfait pour se faire une build sur mesure.

Inventaire. Armes, reliques et… les malédictions ?

Maudissez-les

La cupidité vous ronge tellement que vous êtes prêt à vous laissez corrompre plutôt que de dépenser votre or… C’est là une des mécaniques les plus intéressantes de CotDG. En plus de votre barre de vie, vous possédez une jauge de corruption (voir la barre violette en bas à droite de l’image précédente).

On a connu plus accueillant

A chaque autel divin, vous aurez la possibilité de faire une offrande aux dieux contre une récompense: arme, relique ou amélioration d’attribut.

L’offrande peut-être payée avec de l’or ou par le sang. Dans le cas d’une offrande de sang, votre jauge de corruption monte et une fois la jauge remplie, on se voit infliger une malédiction qui va grandement influencer la suite de l’aventure. Exemple de malédiction : Les ennemis enflammés explosent à leur mort. Mieux vaut ne pas être dans les parages!

La corruption augmente également à chaque porte traversée. Si bien qu’il va falloir prévoir si une offrande de sang ne risque pas de vous mettre la tête dedans en vous affligeant une vilaine malédiction.

Vous inquiétez pas, le jeu est disponible en français.

La progression mon garçon

Les lyonnais de chez Passtech ont vraiment pensés à tout! On a accès à trois temples différents (jaguar, serpent et aigle) dès le début de notre épopée. Chacun de ces temples possédant des malédictions, pièges et ennemis qui leurs sont propres, ça promet déjà beaucoup de contenu! Et en plus, une fois le premier boss d’un temple vaincu, on déverrouille l’accès à un palier supplémentaire, lui même gardé par un second boss encore plus balèze.

Fidèle au genre, on peut débloquer de nouvelles armes et bénédictions, en dépensant des crânes de cristal et des anneaux de jade obtenus en battant champions et boss, qui seront ainsi disponible dans les parties futures.

Et si vous êtes en mal de challenge – ce qui ne devrait pas arriver de suite vu la difficulté du jeu – vous pourrez tenter un des trois défis quotidien.

Conclusion

Aussi jouissif à la lumière de notre torche que dans les ténèbres les plus profonds, Passtech Games montre une nouvelle fois l’excellence française en terme de roguelite! Je fais évidemment référence à Dead Cells, le jeu brillant des bordelais de Motion Twin.

D’ailleurs, clin d’œil amusant et bienvenu, la dernière mise à jour gratuite de Curse of the Dead Gods ajoute les coffres maudits ainsi que certaines armes bien connues par les amateurs du prisonnier sans tête, un bel hommage!

Vous l’aurez compris, avec une direction artistique qui impose une ambiance immersive, des contrôles très réactifs, bien épaulés par une animation ultra fluide et un contenu énorme, ce jeu gagne sur tous les tableaux.

Et si la difficulté vous rebute, pas d’inquiétude, les développeurs ont eu la bonne idée d’intégrer un mode assistance permettant de vous simplifier la tâche.

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